Action de l'alcool sur le cerveau Humain

Préseantation Introduction

I action sur l'activité cérébrale
II Complication mentales liées à l'alcool III Les dangers IV Prévention Conclusion

Présentation

Travaux Personnels Encadrés

Les TPE ont lieu en classe de première, ils ont pour but d'enrichir le savoir des élèves de développer de nouvelles capacités et des compétences utiles à la poursuite des études (autonomie, travail en groupe, recherches documentaires, argumentation, expression orale ... ), de former son esprit critique, d'apprendre à gérer un projet de longue durée mais aussi d'acquérir des méthodes de travail comme l'élaboration progressive puis choix stabilisé d'une problématique, choix d'un support de réalisation adapté...

Présentation

Ce blog présente les T.P.E de Bouleau Victor, Cornic Maëlle et Redouté Raphaël, tous les trois élèves de première S. Nous allons nous pencher sur les effets que l'alcool a sur le cerveau humain.
En effet, nous savons que beaucoup d'Homme consomment de l'alcool sans forcément se rendre compte des effets que cela peut engendrer sur sa santé et tout particulièrement sur son cerveau. C'est pourquoi en ayant décider de prendre le thème : " L'Homme et le Nature" nous avons traité comme sous-thème l'alcool et ses effets sur notre cerveau. La problématique concernant le sujet est la suivante:
"Quels sont les effets de l'alcool sur notre cerveau?"

Introduction

Définition de l'Alcool: L'alcool est un liquide transparent et incolore que l'on trouve dans la bière, le vin et les spiritueux. Ce que l'on boit est l'alcool éthylique, ou éthanol (C2H5OH). Bien que traditionnellement considéré comme un dépresseur, l'alcool était utilisé en médecine pour soulager la douleur, faire tomber la fièvre ou apaiser les crampes d'estomac.
L'alcool a une actions sur divers organes dont le cerveau.
L'alcool est une drogue , c'est à dire une substance capable de modifier l'état de conscience. Il peut déclencher une dépendance. C'est à ce titre que nous nous proposons de vous présenter son action sur le cerveau et les dangers de son utilisation aigüe ou chronique.


Les effets sur les neurones

Les effets sur les synapses


Les corps des neurones sont localisées dans les centres neurveux. La transmission d'un message (influx nerveux) entre deux neurones se fait par libération dans la synapse d'une substance: le neuromédiateur, secrété par le neurone présynaptique et libéré dans l'espace situé entre 2 neurones: la synapse Il en existe de nombreux neuromédiateurs qui se lient à des récepteurs postsynaptiques spécifiques. La transmission synaptique peut être perturbée par l'action de substances chimiques psychoactives comme l’éthanol qui atteint le fonctionnement de certains récepteurs en s'y fixant à la place du neurotransmetteur, augmentant ou diminuant l'intensité de l'influx nerveux.
L'alcool se lie à de nombreux récepteurs comme ceux du GABA qui diminue l'activité neuronale, du glutamate qui a un rôle excitateur et de la dopamine qui intervient dans une zone particulière du cerveau: Le circuit de la récompense.

Atteinte du cortex pré-fontal et de l'hippocampe


L'alcool agit sur le système de récompense, circuit de neurones réagissant à la dopamine, impliquant certaines zones du cerveau
- Le système limbique (partie du cerveau "archaïque") qui intervient sur la dépendance via la mémoire, l'apprentissage, le renforcement.
- Le systéme cortical préfrontal (partie du cerveau la plus "récente"), il contrôle la motivation et met l'intelligence au service du produit

L'alcool en remplaçant la dopamine active de manière excessive le système de récompense.



L'ivresse

Risque de l'ivresse :

L'alcool agit sur le circuit de la récompenseutilisant la dopamine mais aussi sur d'autres circuits dans d'autres zones du cerveau comme ceux qui fonctionnent avec le GABA et le Glutamate.
Leur stimulation rend compte des manifestations d'ivresse.
Ivresse simple, phase d'excitation avec euphorie, ébriété, difficultés d'élocution...
Ivresses pathologiques, violences, délires.
La consommation de doses importantes d'alcool peut entraîner un coma éthylique ou favoriser une hypoglycémie. Dans ces deux cas, le risque vital est engagé.

L'intoxication chronique

1) L'addiction

Définition de l'addiction: Relation de dépendance à une substance ou une activité qui a de graves conséquences sur la santé. Une personne dépendante à l'alcool ne peut se passer de boire des substances alcoolisées sans ressentir une souffrance physique et psychologique (syndrome de manque) que l'absorption d'alcool fait disparaitre ou atténue. La tolérance à l'alcool se modifie, nécessitant progressivement d'augmenter les doses pour retrouver le même effet psychotrope. Il s'agit d'une conséquence de l'activation exagérée du circuit de récompense.





2) Complications neuroglogiques

Le système de récompense est suractivé, il finit par se dérégler avec destruction des neurones comme le montre un étude américaine qui révèle que notre hippocampe (système limbique) n’apprécie vraiment pas l’excès d’alcool. A tel point qu’il en perd une partie de ses cellules... et du coup, voit son volume diminuer.

Le Pr Thomas P. Beresford et son équipe du Colorado Health Sciences Center, ont voulu savoir si la consommation excessive d’alcool avait un effet sur cette partie du cerveau. Reposant sur l’imagerie à résonance magnétique (IRM), ils ont constaté « que l’hippocampe des alcooliques sévères était vraiment moins volumineux que la normale ».
Et alors ? Eh bien selon eux, « cette découverte pourrait expliquer le déficit cognitif et les problèmes de mémoire souvent observés chez ces derniers ».

Il en est de même au niveau du cortex préfrontal avec parfois anxiété, dépression et une évolution vers la démence alcoolique avec déficit du jugement, atteinte des processus intellectuels.


D'autres processus peuvent concourir à la détérioration intellectuelle ou mnésique (déficit en vitamine comme dans la maladie de Korsakoff)




3) Complications liées au sevrage :

Lors de l'intoxication éthylique, les neurones à GABA sont excités ce qui provoque un ralentissement cérébral global avec au maximum coma. Cet effet est augmenté par l'action inhibitrice des neurones GABA sur les neurones à glutamate qui ont une action excitatrice. En cas de consommation chonique, l'organisme s'adapte par une hypersensibilité des neurones à glutamate. En cas de sevrage, l'action des neurones GABA s'arrête, les neurones à glutamate devenus hypersensibles ne sont plus inhibés, leur action est donc nettement augmenté. C'est ainsi qu'on explique les crises d'épilepsie survenant au décours des sevrage éthylique mais aussi le délirium tremens (désotientation, agitation, délire par deshydratation) dont l'évolution sans traitement est mortelle.

La maladie alcoolique

Les consommateurs d’alcool sont rangés en trois catégories :

• Consommations « sociales » (occasionnelles ou régulières), définies par exemple selon les recommandations de l’OMS :


– pas plus de trois «verres» par jour pour les hommes, deux pour les femmes

– pas plus de quatre verres en une occasion

– au moins un jour par semaine sans alcool.

• Consommations excessives, à risque, mésusage.

• Situations de dépendance (maladie alcoolique)



Pourquoi «maladie alcoolique» plutôt que «alcoolisme» ou «alcoolo-dépendance» ?

Parce que le terme alcoolisme :
- est imprécis : s’applique aussi bien au mésusage (comportement de consommation excessive ou à risque à la dépendance)
- est connoté de façon péjorative


Maladie alcoolique :

• Un trouble acquis du fonctionnement cérébral
• Maladie chronique, de développement progressif, marquée
de rémissions et de poussées/rechutes.
• Prédisposition génétique; héritabilité élevée.
• Prévalence élevée de certains traits de personnalité et de facteurs environnementaux dans son développement :
– traits de personnalité favorisant l’usage d’une substance psychotrope :
• difficultés relatives au « contrôle des émotions »
• comportement à type de « recherche de sensations »
– événements de vie renforçant le besoin de consommer une substance anxiolytique
• Distinguer la maladie elle-même (les signes « addictifs » proprement dits et les autres signes cliniques) des ses complications (somatiques) et de ses conséquences (psycho-sociales)

Histoire clinique




Histoire clinique
Le parcours d'un patient




Cas clinique : Monsieur Francis V.

Ce patient est actuellement âgé de 48 ans. Les premières consommations épisodiques d’alcool remontent à l’adolescence, vers 17-18 ans. Jusqu’à la fin de ses études supérieures ses relations avec l’alcool sont paisibles et contrôlées, principalement sociales, un peu festives, et n’appellent guère de remarques. Dès le début de sa vie professionnelle, il éprouve quelques difficultés. Il se sent un peu anxieux lorsqu’il doit s’exprimer en public, il éprouve des difficultés à se montrer aussi à l’aise que le sont ses collègues et concurrents dans les relations avec les clients de l’entreprise. Dans sa vie personnelle, il se dit timide et réservé, éprouvant du mal à « aller vers les gens, à se mettre en valeur, à séduire, comme il l’aurait souhaité. Il se marie à 27 ans. Mariage sans histoires les premières années. Le couple aura deux enfants, actuellement âgés de 16 et 18 ans. La consommation d’alcool, dans un contexte professionnel, tend vers l’âge de 30-32 ans à devenir régulière. Il en remarque progressivement l’effet apaisant (anxiolytique) et désinhibiteur. Par la suite, il n’attend plus les circonstances (repas, « verres » pris dans des occasions diverses) pour retrouver cet effet psychotrope de l’alcool : il le recherche délibérément par l’absorption de bière ou de vin selon les circonstances, voire des petites doses d’alcool fort. Dans ce dernier cas, la consommation reste soigneusement cachée. La carrière au sein de l’entreprise se déroule plutôt bien. Petit à petit la consommation augmente, et les prises sont de plus en plus fréquentes. Elles débordent le cadre professionnel pour se produire de plus en plus souvent le week-end. Cela ne pose cependant aucun problème pendant plusieurs années, jusqu’à ce que sa femme s’inquiète de la consommation croissante de son mari ; elle lui en fait la remarque, sans succès. Plus tard, elle remarque l’état d’hébétude dans lequel son mari se trouve souvent le soir, et son désintérêt croissant pour les activités familiales, sportives, culturelles. Elle lui en parle de nouveau à plusieurs reprises, ce qui irrite l’intéressé. La vie de couple s’en ressent fortement. Les quasi-ivresses vespérales deviennent fréquentes, et s’accompagnent d’attitudes agressives, parfois violentes. La position professionnelle se dégrade. Monsieur V. consulte pour la première fois sous la pression de sa femme qui commence à parler de séparation s’il ne se soigne pas.

La consomation chez les jeunes

Beaucoup de jeunes associent l'alcool à la fête, symbole par excellence de la rupture avec le quotidien. Résultat: les ivresses ont augmenté en fréquence et concernent plus de jeunes qu'auparavant. Selon l'académie de médecine la consommation de substances chez les jeunes est apparentées aux sensations de plaisir que celles-ci procurent et incitent les usagers à la consommation répétitive.
De plus, une étude de Pierre Le Queau (Crédoc) dans son enquête auprès des 15-25 ans pour la Sécurité routière nous montre que les jeunes qui s'entendent mal avec leurs parents, qui viennent d'une famille monoparentale ou nombreuse, qui sont dans une période indécise, qui sont de nature timide,étudiants incertains sur leur orientation ou jeunes en recherche d'emploi vont plus fréquemment que les autres se saouler pour oublier leurs nombreux problèmes.
La consommation d'alcool chez certains jeunes est due à un besoin d'identification, d'indépendance et d'essai de nouvelles expériences.La consommation d'alcool en France chez les jeunes est de plus en plus importante et la consommation commence de plus en plus tôt.





Ce sondage a été réalisé auprès de 100 élèves agés de 15 à 18ans dans le but d'évaluer la consommation d'alcool chez les jeunes :





1. Avez-vous déjà été ivre ?

Oui: 80% Non: 20%

2. Consommez-vous de l'alcool en-dehors des soirées ? (apéritifs, repas de famille, dîners...)

Oui: 10% Non:90%

3. Concevez-vous une soirée sans alcool ?

Oui: 58% Non: 42%

4. Quel types d'alcool consommez-vous?

Alcool faible(1 à 5°) : 24% Alcool moyen(5 à 18°): 42%
Alcool fort(18° et plus): 20% Aucun alcool: 14%

5. Rendez-vous compte des effets produits lors de votre consommation?


Oui: 17% Non:83%

Prise en charge de la maladie alcoolique


• Situations radicalement différentes entre une dépendance sans
complications somatiques et sans conséquences psycho-sociales
marquées et une maladie avancée avec désocialisation

Comme dans toutes les maladies chroniques, nécessité d’une « alliance
thérapeutique » (cf le diabète !)

- Bonne connaissance de sa maladie par le patient

- Perception claire des objectifs thérapeutiques

- Bonne compréhension des outils thérapeutiques et de ce qu’on
peut en attendre

-Suivi régulier de longue durée

Le traitement de la maladie alcoolique est essentiellement ambulatoire

Conclusion

Comme nous l'avons démontré tout au long de nos différents articles,la consommation excessive et régulière d'alcool est dangereuse pour la santé.
Sur le long terme celui-ci affecte la mémoire,la prise de décision et les réfléxes.Au fil du temps le cerveau module la quantité et la sensibilité des récepteurs neuronaux et augmentant les effets de l'ivresse.L'alcool altére aussi la plupart des fonctions cérébrales, à long terme certaine facultés peuvent être endommagées de façon permanente ( l'ouïe, la vue ,la concentration...).
Malgré ces effets très important sur notre cerveau l'alcool peut aussi engendrer d'autres dégâts sur notre santé comme:un cancer, un problème au niveau du foie...
Il est la cause de 40 mille décès par an, d'agressions mais aussi de nombreux accidents de la route et de comas éthylique.
Une campagne de prévention est alors réaliser pour préserver notamment la santé des jeunes qui sont de plus en plus nombreux à consommer de l'alcool mais aussi pour réduire le nombre de décès que cette boisson engendre.


N’attendez pas de découvrir des spots et des affiches pour lever le pied sur votre consommation.
Source : Communiqué de la Sécurité Routière

En remerciant Le Pr Michel DETILLEUX qui par leurs informations fournis nous ont beaucoup aidé dans la donné d'information pour la réalisation de ce T.P.E, mais aussi les documentalistes du CDI Lycée de Notre-Dame les Oiseaux et nos deux professeurs Mr.Ferré et Mme Fenerolle .